Photos + Itinéraire Haut de pageet la Grande Casse. Le moment où il émerge de la ligne de crête est magique. Le plus troublant c’est qu’il faut attendre un moment pour sentir la chaleur des rayons du soleil.
Il n’y a pas que le soleil qui monte, le sentier lui aussi grimpe entre forêt et prairies envahies de chardons bleus. C’est un sentier qui monte, qui monte qui monte …. (n’est ce pas Valérie ?). : 850 m de dénivelé (ou dénivelée, les 2 existe, c'est au choix). Les flancs de Gypse du Petit Mont Blanc sont rongés par l’eau, outre les cônes de dissolutions les flancs de la montagne s’ornent de formes bizarres. Le sentier monte toujours. Vers 2370 un « replat », enfin le col, il ya un panneau. Et puis non ça monte encore, ça n’en finira jamais. Le sentier longe un petit lac dans lequel se reflète la masse de Gypse.
8h40, 2456m je suis au col, il y a un autre panneau, cette fois je me dis que c’est le bon. La tentation d’aller faire un tour en haut du Petit Mont Blanc est grande. Mais j’ai un rencard. Le temps de manger un morceau et surtout de profiter des vues superbes sur le roc du Mone, l'aiguille de Polset, le glacier de la Gebroulaz, l'aiguille du Fruit, un petit camion 4x4 pétaradant monte avec deux énormes sphère en inox juchées sur le plateau arrière. Les vaches ne sont pas loin. Le berger me salue en me passant devant, mais vu l’odeur des gaz d’échappement je vais un peu attendre avant le lui emboîter le pas. La piste monte doucement en contournant les contreforts des rochers de Plassa. Rapidement (prétentieux !) je rejoins le berger … qui est arrêté à sa salle de traite perdue au milieu d’un magnifique troupeau de tarines. Je quitte la piste pour prendre un sentier qui part sur la droite. Les aiguilles ne sont plus très loin, enfin me semble t’il. La trace me mène jusqu’au pied d’un gigantesque pierrier dominé par les aiguilles massives telles des tours d'une gigantesque citadelle.
La claque ! Il faut aller là haut ? L’endroit n’a rien pour inspirer confiance, ça doit parpiner dans tous les sens. Non je ne suis pas forcément tranquille, je me sens étranger, déplacé, malvenu ! Plus j’avance et plus j’ai le sentiment de me diriger dans la gueule d’un dragon de pierre, je me sens tout petit, écrasé. La pente est raide, j’avance péniblement porté par le rythme martial de MEKANÏK DESTRUKTIW KOMMANDÖH. En haut, on entre dans une forteresse gardée par d’immenses soldats impassibles et froids dans leurs armures de pierre. Au pied des murailles, le sol est jonché de blocs de rocher qui sont autant de soldats morts dans l’ultime assaut. Mais le combat n’est pas fini, il se poursuit ailleurs, plus haut, plus loin, le sang des glaciers coule dans les vallées. Dans le donjon je trouve un balcon ensoleillé surplombant Pralognan. Voilà j’y suis enfin, il est 11h30. La vue est à couper le souffle (l’altitude – 2700 m - aide aussi) le Mont Blanc, le Grand Bec, la Grande Casse … si seulement j’étais un oiseau ! Le saucisson et le beaufort deviennent sublimes. C’est bon de rester là au soleil avec un tel spectacle. L’idée de redescendre ne me plait guère. Je cherche la trace qui redescend vers le col de Napremont en vain. Je vais donc reprendre le chemin de l’allée à contre cœur. Je croise une famille qui monte, le fils de 12 ou 13 ans à l’air terrorisé et monte plié en 2 en s’aidant avec les mains comme le ferait un singe (véridique !). Le père m’explique qu’ils veulent passer par le col de Mey puis redescendre par le rochers de Plassa. Malgré mes conseils je les vois continuer, je plain le fils …
J’atteins le bas du pierrier soulagé, un dernier regard aux colosses de pierre et je reprends le sentier vers le col de la Grande Pierre, faut pas oublier le RDV. Arrivé au col j’ai un peu d’avance. Je pourrais aller à leur rencontre sur les crêtes aériennes du Mont Charvet (itinéraire magnifique sur une crête de gypse, mais attention quelques passages sont aériens). Oui mais le côté obscur me souffle de poser le sac et de m’affaler au soleil tout en finissant le beaufort et profitant de la vue (le Mont Blanc en arrière plan des crêtes vaut le détour à lui seul !)... J’aime bien le côté obscur finalement. L’endroit est assez fréquenté, on voit de tout … Même Michel puis les filles qui arrivent enfin. Il faut descendre, j’aime pas les descentes, et celle là descend vraiment raide avec de tous petits lacets. C’est la journée, ça s’appelle le couloir de la grande pierre, c’est pas pour rien, il y a des cailloux venus d’en haut partout.
Les dents de la Portetta (10/08/08) Pont de Gerlon, 6h30, ça pèle, il fait presque nuit, les autres sont bien au chaud sous la couette mais qu’est ce que je fais là ?! Le temps de regretter une dernière fois mon lit douillet, je suis sur le chemin du col des Saulces. Il ne faut pas traîner j’ai un rencard ! Je dois rejoindre Maryse, Nadine, Laetitia et Michel vers 14h au col de la Grande Pierre un peu plus au nord. Et ceux qui s’imaginent que mon intention est de passer par le Petit Mont Blanc se trompent, le but c’est les Dents de la Portetta. Au fur et à mesure que je monte, le soleil se lève derrière le Grand Marchet
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L'Echo des Bartas - 2009